Le campus IMT Mines Albi est devenu « Refuge LPO » en 2023. Carine Giner, chargée de mission Q-RSE (qualité et responsabilité sociétale et environnementale) et Dominique Van Zwynsvoorde, chargé de relations entreprises et bénévole LPO, ont sollicité l’organisme pour mettre à profit les 22 hectares du campus. « Des actions étaient déjà organisées mais les initiatives n’étaient pas pérennes, il fallait donc s’associer à un organisme, une expertise et une structure » explique Carine Giner. Les étudiants de l’association I2D, ingénieurs pour un développement durable, se sont associés au projet, ainsi que des volontaires sur le campus et les services techniques.

Le campus s’engage à :

  • créer les conditions propices à la vie du sol, de la faune et de la flore sauvages ;
  • préserver son Refuge de toutes les pollutions ;
  • réduire son impact sur l’environnement.

Quelles actions mises en place ?

IMT Mines Albi s’engage à valoriser, améliorer son patrimoine naturel et à sensibiliser son public, autour de 15 engagements inscrits dans une charte. Quatre inventaires naturalistes réalisés par des spécialistes ont abouti au rapport « Plan biodiversité Campus » listant diverses actions.

– La tonte différenciée : différentes hauteurs d’herbe pour inciter la venue de papillons et oiseaux.

– Des cheminements piétons en tonte pour faciliter l’accès aux zones de nature et permettre aux usagers de profiter et observer.

– La lutte contre les espèces envahissantes menaçant la biodiversité : acacias, herbes de la pampa…

– La plantation d’arbres et de haies champêtres, composées de différentes essences et tailles : érables, tilleuls, fruitiers, néfliers, lilas, noisetiers… Une haie rue des Agriculteurs (435 plants) et une haie à l’intérieur du campus viendront rejointer les zones de plantations pour offrir de la nourriture et un habitat aux insectes, oiseaux et petite faune. « Un refuge LPO a pour vocation de créer un maillage de zones préservées, une connexion entre les sites : zones humides, jardins des particuliers, ruisseau du campus… Cela a un vrai sens sur le territoire » souligne Dominique Van Zwynsvoorde.

– Dans un second temps, l’aménagement de nichoirs et haies sèches (de bois mort) pour varier les possibilités d’habitat des oiseaux.

Ces opérations doivent être mises en valeur autour d’actions de communication et de sensibilisation. Pour Carine Giner, « Faire connaître, c’est donner envie de protéger, de s’approprier le campus. Il y a un enjeu fort qui est la pérennité ». Le travail est à la fois à court, moyen et long terme. La tonte différenciée est par exemple une action à visibilité immédiate avec l’accroissement du nombre de papillons, ce qui permet de motiver les usagers et les mobiliser sur des actions à plus long terme.

Couverture Grand A 89
Article initialement publié dans
le magazine Grand A n°89 de janvier-février 2025.

Télécharger le Grand A au format PDFFeuilleter le Grand A en ligne

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×