Waré Mono n’affirme rien : il interroge et autorise la parole, celle d’enfants, à livrer « le blessé, le retenu, le tu ou le perdu ». Il ne cache rien : il restaure, comme le fait l’art japonais kintsugi, en laissant les fissures apparentes et en les réparant avec de l’or si bien qu’elles en deviennent précieuses. Sur scène, Kaori Ito et le danseur coréen Issue Park, formé au break dance et aux arts martiaux, dansent et manipulent une marionnette de l’enfance grandeur nature : elle absorbe, digère et transmet ses confidences.
Localisation :
Grand Théâtre